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Aujourd'hui 8 mars 2014, c'est toujours la journée internationale des femmes et pour l'égalité.

A la question y-a t'il eu des clownesses ? Réponse : oui.

Nous venons de le voir avec Madame Simon-Girard, dite lulu la clownesse objet de notre précédent article.

Mais une deuxième femme Cha-U-Kao,dont je ne retrouve pas le vrai nom patronymique, était tout à la fois écuyère, actrice, danseuse et clownesse, Succès assuré en cette fin du XIX e siècle.

Elle a dû fréquenter Chocolat sur la scène du Nouveau Cirque.

Toulouse Lautrec, « l'âme de Montmartre », l'a peint en 1895.

Son tableau est exposée au Musée d'Orsay.

La clonesse Cha-U-Kao

La clonesse Cha-U-Kao

« Danseuse et clownesse au Nouveau Cirque et au Moulin Rouge, Cha-U-Kao doit son nom de scène, aux consonances japonisantes, à la retranscription phonétique des mots français "chahut" (danse acrobatique dérivée du cancan) et "chaos" que suscitait son entrée en scène. Comme la Goulue, Cha-U-Kao est une figure récurrente dans l'oeuvre du peintre, et appartient au monde du spectacles parisien de la fin du XIXe siècle. Son métier de clown et parfois même d'acrobate la rattache toutefois plutôt à la tradition du cirque, qui passionna aussi le peintre, qu'à celle des cabarets.

Contrairement aux séries de dessins ou de lithographies dans lesquelles Cha-U-Kao apparaît sous la lumière des projecteurs, le peintre nous donne ici une image plus privée de son personnage, représenté dans un intérieur, sa loge ou un cabinet particulier. Peinte à l'huile sur carton, Cha-U-Kao s'applique à attacher la grande collerette jaune du corsage qui constitue son costume de scène. L'importance de la collerette, qui occupe une large partie de cette composition inattendue, est encore soulignée par le ruban jaune qui retient presque ironiquement le toupet blanc de la clownesse. Au-dessus d'une petite table dressée apparaît un portrait ou un miroir dans lequel se reflète un homme d'âge mûr, qui pourrait être un intime, admirateur ou client.

Toulouse-Lautrec a couvert ici toute la surface du tableau par une série de coups de pinceaux nerveux de couleurs vives, vert pour les murs ou rouge pour le sofa. Le cadrage insolite et les recherches de matières s'accordent bien au caractère à la fois trivial et privé de la scène. »

Présentation Musée d'Orsay

Aux origines des clowns, les clownesses. (4)
Aux origines des clowns, les clownesses. (4)
Aux origines des clowns, les clownesses. (4)

Cha-U-Kao était un interprète au Nouveau Cirque ainsi que le Moulin Rouge. Un article du Boston Globe voyait la scène parisienne de cette façon :

"Le cirque à la fin du 19ème siècle Paris, comme les cabarets, offre de nombreux types de plaisir, mais pas tous innocents" Pour prendre le petit au cirque »(«. aise workers le petit au cirque ») a doublé comme une référence sournoise à des relations sexuelles, et les cavaliers féminins, ou ecuyeres, ont été généralement considéré comme sexuellement disponible. En effet, c'était un signe de classe à flirter avec eux, demande permanente parmi les hommes les plus riches "

Ah les p'tites femmes de Paris ……….. chanson bien sexiste et qui fait une réputation à notre capitale aux mœurs légères.

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