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Évènements associatifs

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Tumba francesa, yuba, fronté, masón et rythmes de la santéria autant d'influences pour le clown chocolat lorsqu'il était enfant. 

A  Cuba la danse, la musique sont bien l'expression d'une culture populaire, qui a crée le creuset d'une musique associée aux danses, aux rites célébrant à la fois la mémoire et la religion des origines, à l'image de la santéria, exemple de syncrétisme religieux, produisant ainsi une culture créolisée fusionnant les courants de ses différentes composantes : africains, européens et indiens, le tout favorisé par le commerce maritime accélérant les échanges aussi bien marchands que culturels. 

Chaque île des Antilles s'est appropriée et a su en fonction de son histoire coloniale développer des sons, des danses, aux influences communes mais marquées dans chaque territoire par son originalité.

Aujourd'hui qui ne connait la salsa, le reggae, le jazz côté américain, musiques et danses qui ont conquis le monde à la fois par leurs rythmes et les messages célébrant la vie, la nostalgie, l'amour et la fête ; messages universels.

Cela pourrait être d'ailleurs l'un des apports de Rafael, celui de passeur entre vieux et nouveau monde, associant les rythmes et le langage du corps appris dans son île de Cuba.

Ce petit enfant de 4 ans confié à une nourrice pratiquant la santéria, a dû nécessairement être influencé par cette religion qui obéi à des rituels ou la danse à son importance, renforcée par des liens familiaux, fraternels qui unissent les santeros dans le respect envers l'Autre et la Nature. 

D'ailleurs son premier succès, les Noces de Chocolat, faisait appel à la musique du Cake Walk.
Ce désir de danser d'ailleurs après le spectacle le soir n'est il pas dans le fond un rappel lié à son enfance ?

Pour en savoir plus sur la Santéria et les musiques traditionnelles cubaines voici quelques liens 

LE TERME Djouba, est orthographié Diouba, et encore Juba, dans les territoires anglophones et est présent dans de nombreux folklores des pays et îles de la Caraïbe et d’Amérique.

– Le Djouba d’Haïti, est la danse des fermiers et des paysans, célébrant la terre et ses fruits. C’est une danse de séduction entre paysans et paysannes, rythmée par des tambours.

– Le Juba est aussi un des rythmes de la musique traditionnelle au tambour, appelée Big Drum sur l’île Carriacou, une des dépendances de l’État de Grenade. Les habitants de Carriacou s’exprimaient dans un Patois proche du Créole parlé à Sainte-Lucie, mais qui, aujourd’hui, n’est parlé que par de rares anciens.

– Il y a encore le Yubá de Puerto-Rico, un des rythmes de la musique traditionnelle au tambour, appelée Bomba.

– Le Juba, ou Juba Dance, et dans sa forme longue 'Pattin Juba' (‘Juba tapotant’) était dansé dans le sud des États-Unis, par les esclaves dans les plantations, jusqu’à la fin du XIXème siècle. Il était aussi connu sous l’appellation Hambone.
On appelait cette danse 'Pattin Juba' (‘Juba tapotant’) parce qu’en l’absence de tambours, interdits par les colons craignant les messages tambourinés qui pourraient appeler à la révolte, les esclaves se mirent à utiliser leurs corps comme instruments de percussion : battements de mains, piétinements  vigoureux, tapotements des cuisses, des joues, du torse, des épaules, talons s’entrechoquant, le tout sur un rythme rapide… Cette danse fut popularisée par unesclave du nom de William Henry Lane, alias Master Juba (Maître Juba), qui, du fait de son talent et de l’originalité de la danse, finit par se produire lors de spectacles réunissant une population blanche. Il devint très populaire. La danse Juba serait l’ancêtre des claquettes (Tap Dance) et du Swing.

La danse Juba était connue et pratiquée à la même époque, en Guyane Hollandaise, actuel Suriname. En cadence, les esclaves formaient une ronde qui tournait autour de deux danseurs improvisant des pas. Des chants et des battements de mains rythmés accompagnaient leurs performances.

– Le Djouba était présent dans le folklore de la Martinique où il correspondait à une danse, mais aussi à un instrument, le tambour-djouba.

– Le Djouba de la Guyane, est lui aussi, tombé en désuétude. Il était encore joué et dansé jusqu’au milieu du XXème siècle.

La diffusion du Djouba dans la Caraïbe et en Amérique, remonte à la période coloniale. Les esclaves déportés y introduisirent le Giouba, qui était une danse traditionnellement pratiquée en Afrique de l’ouest. Il s’agissait d’une danse joyeuse, associée à la récolte.

Voici les principaux Orichas ou santos de la Regla de Ocha ou Santería.

Apportée par les esclaves noirs nigérians au XVIème siècle, elle s’est développée sur l’Île en leur permettant d'échapper à la persécution de leurs maîtres qui voulaient les convertir au christianisme.
Les esclaves ont habilement mêlés dans leurs cérémonies leurs esprits aux saints catholiques. Grâce à la santeria ils purent sauvegarder également leurs danses, leurs rythmes, leurs chants et, pendant longtemps leurs langues ou leurs dialectes.

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