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Qui est Victor Ségalen ?

Notre lecture et littérature anticoloniale aujourd’hui va à la rencontre de Victor Segalen. Né le 14 janvier 1878, il est mort à Brest le 21 mai 1919 à Huelgoat. Il étudia la médecine à l’école navale de Bordeaux, ce médecin fut à la fois voyageur, romancier, poète, ethnographe, sinologue et archéologue. Il fut chargé entre autre de rapatrier les œuvres de Paul Gauguin  mort le 8 mai 1903 à Atuona (Hiva Oa) aux îles Marquises.

Une nouvelle lecture musicalisée, aujourd’hui d’extraits de son livre “les immémoriaux” et une vidéo de Victor Ségalen, analysée, décortiquée par nos amis Martine et Bertrand, qui vous en liront des extraits après une présentation vidéo de la bio de l’écrivain réalisée par nos soins.

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Présentation et bio de Victor Ségalen

Pour écouter les extraits des immémoriaux c’est ici

Lecture et mise en musique

Quelques mots traduits du tahitien en français dans le roman “Les immémoriaux : les piritané = britanniques – les farani = les français – les fetii = les parents – himéné = chant – tapu = interdit religieux

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Un personnage !

Après des études de médecine à l’École du service de santé des armées de Bordeaux, l’officier-médecin est affecté en Polynésie française. Il n’aime pas la mer, ni naviguer mais débarquer et découvrir. Il séjourne à Tahiti en 1903 et 1904. Lors d’une escale aux îles Marquises, il a pu acheter les derniers croquis de Gauguin, décédé trois mois avant son arrivée, croquis qui seraient, sans lui, partis au rebut. Il rapporte en métropole un roman, les Immémoriaux (1907), un journal et des essais sur Gauguin et Rimbaud qui ne seront publiés qu’en 1978.

En 1908, il part en Chine où il soigne les victimes de l’épidémie de peste de Mandchourie. En 1910, il décide de s’installer en Chine avec sa femme et son fils. La première édition de Stèles voit le jour à Pékin en 1912. Il entreprend en 1914 une mission archéologique consacrée aux monuments funéraires de la dynastie des Han. Cette étude sur les sculptures chinoises ne sera publiée qu’en 1972 (Grande Statuaire chinois). À ce titre, et en ce qui concerne la littérature, il renouvelle le genre de l’exotisme alors encore trop naïf et ethnocentrique.

En Chine, il rencontre un des rares Européens qui s’y trouvaient alors, et qui le marque beaucoup, le sinologue belge Charles Michel qui lui inspire le personnage de René Leys.

Il meurt le 21 mai 1919 dans la forêt de Huelgoat, Hamlet à la main. Après coup, l’État français a inscrit son nom sur les murs du Panthéon en tant qu’« écrivain mort pour la France pendant la guerre de 1914-1918 ».

L’une des universités de Bordeaux, où Victor Segalen fit ses études, porte son nom (Université Victor-Segalen Bordeaux 2). La faculté de Lettres et Sciences sociales de Brest, sa ville natale, lui rend aussi hommage en portant son nom. Le lycée LFI (lycée français international) Victor-Segalen, à Hong Kong, porte également son nom

Séries d'articles : Littérature contre le colonialisme

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