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“Pour les sociaux-démocrates, la priorité est que le patron fasse des profits”  

C’est ce que déclare Ken Loach à l’occasion de la sortie à Cannes de son nouveau film

“Moi Daniel Blake”

Contre la violence sociale
Contre la violence sociale

"Moi Daniel Blake" quand l'Etat punit les pauvres.

Le film est toujours dans le sillon des engagements politiques et sociaux du cinéaste, mettant une fois encore sa caméra au service des travailleurs, des pauvres et contre l'injustice sociale.

Grâce à la proximité des comédiens (non-professionnels le plus souvent) la caméra de Ken Loach nous amène à nous identifier aux personnages, à leurs fêlures qui résonnent en nous, elles montrent leurs (nos) impuissance, colères, découragements mais n'empêchent pas les sursauts, marqués d'espoir, d'amour, de rencontres, de mains tendues, de démerdes, nous attachant ainsi à ces tranches successives de la vie des hommes.

Ken Loach sait illustrer cette désorganisation (voulue) de nos sociétés qui depuis des dizaines d'années démantèlent les protections sociales pour les plus faibles, au profit d'un système favorisant les plus riches.

N'oublions pas que le Tatchérisme né en Angleterrre. Il a ouvert les portes des politiques néolibérales dominant le Monde aujourd'hui.
Ken Loach a toujours pris pris sa part pour le dénoncer.

A Cannes par Bertrand Tavernier après l'avoir visionné à Cannes a établi un parallèle avec ce que dénonce le film "Moi, Daniel Blake" et les luttes actuelles en France contre la loi El Khomry.

La fracture entre une "gauche" macronisée et décomplexée, au service et au profit de ses amis du MEDEF et une gauche qui est aujourd'hui dans la rue pour défendre les conquêtes ouvrières préservant ainsi l'avenir de notre pays pour la jeunesse et le monde des travailleurs.

Voilà à quoi peut servir le cinéma.

Ken Loach, une caméra contre l'injustice
Ken Loach, une caméra contre l’injustice

Dans "Moi Daniel Blake", Ken Loach s'attaque au système corrompu par la pensée néolibérale et les politiques d’austérité.
C'est donc l'histoire d'un sexagénaire Daniel, à qui son médecin interdit de reprendre le travail après un accident cardiaque, alors que l’Etat lui refuse une pension d’invalidité.

Ken Loach nous emmène dans son parcours du combattant pour obtenir gain de cause. L’histoire de Daniel Blake est inspirée de faits réels, et illustre, pour le cinéaste britannique, la victoire des politiques néo-libérales dans l’Europe du XXIe siècle.

On est impatient de le voir en salle, film qui fait écho aux luttes contre la loi ElKhomry et soyons sûr qu'il saura rencontré son public comme il y a quelques mois Merci Patron qui a précédé ce ras le bol des politiques libérales destructrices.

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