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Sur le tournage d'Hélène et ses sœurs

avec Julie Depardieu

presque en direct de Berck

Solitude du metteur en scène sur le tournage

Solitude du metteur en scène sur le tournage

" Bonjour, vous êtes convié(e) par Jean-Jacques Zilbermann et la production du film "Hélène et ses soeurs" à un grand pique-nique des sixties sur la plage du club Mickey mardi 16 juillet à 21h.
" Voici le message qu'ont reçu figurants, techniciens et comédiens, une grande famille réunie le temps d'une petite fête qui marque la fin du tournage en front de mer. Sur la mezzanine de l'Agora, nous avons croisé l'instigateur de cette soirée. Jean-Jacques Zilbermann, un homme pressé, très occupé, qui a pris la peine de venir choisir son costume pour ce pique-nique années 60. Il a également pris le temps de répondre à quelques questions qu'on brûlait d'envie de lui poser.
Votre film est autobiographique. Il raconte l'histoire de votre mère. À quelle occasion a-t-elle découvert Berck ?
« Ma mère venait ici en colonies de vacances. déclare-t-il, tout en précisant la marque de son tabac à rouler à son assistant «, Plus tard, elle me chantait une chanson qu'elle avait apprise en colo. Ça disait « A Berck Plage on est très bien ! ». Dans le film, c'est Julie qui la chante. » Ces trois femmes que vous mettez au premier plan dans votre long-métrage, Hélène, Lili et Rose ont réellement existé ? Qui joue le rôle de votre propre mère ?
« Oui, oui elles ont vraiment existé. Ces trois femmes se sont connues dans les camps de concentration d'Auschwitz et se sont retrouvées au bord de la mer 15 ans plus tard. C'est Julie Depardieu, Hélène dans le film, qui joue le rôle de ma mère. » Pourquoi ce film maintenant ?
« Je trouve que l'histoire de ces trois femmes est exemplaire. Vous imaginez, elles sortent vivantes des camps et se retrouvent. S'en suit alors un rituel. Elles continuent chaque année à se retrouver partout dans le monde. J'avais déjà réalisé un documentaire sur elles et lorsque la dernière est décédée il y a trois ans j'ai trouvé que ce documentaire n'était pas suffisant. J'ai décidé de réaliser une fiction. » Vous êtes venu à Berck pour écrire votre scénario et vous imprégner de l'ambiance. À part dans les souvenirs de votre mère, vous connaissiez la ville avant ?
« Oui, j'avais fait une enquête sur Berck. J'avais dû venir une fois, enfant. Et je suis revenu plusieurs fois pendant environ deux ans, pour finir mon scénario, faire des repérages. Il fallait reconstituer Berck dans les années 60. Un monde ouvrier, populaire, qui change. Les vacances, Brigitte Bardot, le twist, le bikini. » Tourner un film en extérieur et avec autant de figurants est-ce un pari risqué ?
« Non, les figurants sont la vie dans le film. Un été à Berck dans les années 60, si vous n'avez que trois femmes sur le front de mer , ce n'est pas crédible et c'est triste. Par contre j'étais très angoissé par le climat. Nous avons même engagé un météorologue. La semaine catastrophique fin juin nou s a fait perdre du temps mais nous avons eu la chance de le rattraper grâce au beau temps de ces derniers jours. » Qu'allez vous retenir de ce séjour à Berck ?
« Nous avons été très bien reçus. Tout le monde a coopéré, nous sommes très contents. » Pourriez-vous donner une date de sortie du film ?
« Non ! C'est impossible ! Il est plus compliqué de trouver une date de sortie qu'un financement. Nous sommes à la moitié du film. Nous allons tourner le reste à Paris puis il y a les 18 semaines de montage. Ce que je peux vous dire c'est qu'on viendra faire l'avant-première à Berck. »
PROPOS RECUEILLIS PAR Charlotte PROVIN
Retrouvez l'actualité locale sur notre site internet www.lereveildeberck.fr

Et pan dans la boite

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