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Ah, ce sentiment de culpabilité qui nous aiguillonne, qui peut nous couper ou nous ouvrir au Monde et aux portes de l'Humanité (autre titre de film de ces deux cinéastes).
 
Ce très beau film a été présenté en Compétition au Festival de Cannes 2016.
Il traite de ce qui nous ronge. Notre égoïsme, la fermeture à la souffrance de l'autre et surtout notre propre solitude.
Ce qu'il y a de terrible en fin de compte c'est que tout le monde est persuadé avoir raison ou se donner les bonnes raisons …….. qui le justifie, tout en vivant son propre enfermement et sa surdité devant la misère des autres. 
Ainsi cette jeune médecin ouverte à un brillant avenir, fait un remplacement dans un cabinet d'un quartier populaire. Diagnostique sûr. bonne écoute des malades, dureté avec son jeune stagiaire,  en fait un gentil robot de la médecine.
Mais tout va basculer pour elle un soir, bien après l’heure de fermeture de son cabinet, Jenny, entend sonner mais ne va pas ouvrir. Le lendemain, elle apprend par la police qu’on a retrouvé, non loin de là, une jeune fille morte, sans identité.
Et débute son enquête. A la recherche du nom de la vistime, métaphore en regard de ces milliers de migrants mourant pendant la traversée de la Mare Nostrum, agonisant en silence.
C'est aussi notre silence et notre culpabilité devant ces morts anonymes.
L'enquête menée par Jenny (magnifique Adèle Haenel vue dans les combattants), va heurter les habitudes, casser les codes de notre société ou chacun pour la tranquillité de tous, cache la poussière, comme le dit Marion Maréchal digne nièce de MLP :
 « On va éparpiller la poussière » La poussière ? Les migrants sont la poussière ?"
Les vies de ces hommes et femmes issus de la misère du monde, fuyant la guerre et n'existant que sous le nom de réfugiés dans le meilleur des cas ou d'envahisseur dans sa vision d’extrême droite ne se réduisent pas à cela. Ce film La fille inconnue nous le démontre et de quelle façon.
Tout en sobriété. Et l'on ne s'ennuie pas car il s'agit aussi d'une enquête absorbante menée par Fanny (Adèle Haenel, se révèlant aussi dans cette recherche et pourquoi elle a choisi ce métier, en fendant l'armure qu'elle s'est construite par ses connaissances pour la fraternité.  

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