Démocratie quel rôle pour le réferendum ? Drôle d'entendre nos noms cités dans l'émission d'Emmanuel Laurentin sur France Culture "Le Temps du débat". Dans le cadre de la semaine du 13 au 18 novembre, dans laquelle nous avons tenu à porter à la connaissance des publics* les travaux des chercheurs, des militants, des leçons à tirer du soulèvement des Gilets Jaunes, dernier épisode de ces révoltes populaires que nous portons dans nos livres sans oublier de façon prioritaire à nous interesser à la parole et les témoignages des Gilets Jaunes . Si Wahou, wahou était le signe de ralliement des foules GJ, leur parole était beaucoup plus riche et portait sur des questions qui restent toujours d'actualité. La volonté de contrôle démocratique des dirigeants qui comme classe politique au service des riches (1%) confisque ce pouvoir aussi bien culturel, politique, économique, utilisant pour le préserver la violence d'Etat, empêchant par tous les moyens d'empêcher de dialogue avec le Peuple auxquels les GJ opposaient et oppose encore, rejoignant en cela les grands mouvements et aspirations d'anciennes révoltes populaires (La Commune, la Révolution Française avec les sans culottes) par la persistance de ces aspirations d'Egalité, de Fraternité et d'Egalité. Nous entendrons dans cet entretien que le RIC, porté par les GJ, est majoritairement une volonté d'expression populaire et démocratique (une Homme /Femme = une voix), qui sont pratiques et monnaies courantes dans d'autres pays. Le référendum à la française bienque présent dans la Constitution est un bout de papier inapplicable de, par la volonté des élus et de la réaction, toujours effrayé comme à l'époque de La Grande Jacquerie, (mai et juin 1358) par la possibilité de la remise en cause de leurs privilèges soit par un référendum (voir 2005) dans un cadre démocratique ou une révolte populaire (voir les révoltes populaires en Aquitaine). Mais çmalgré la répression et les victimes l'idée fait son chemin.