Histoire de voir … histoires au pluriel
24 octobre 2023 à 13h00 au 24 octobre 2025 à 14h00Hommage Flora Tristan 1844-2024
14 novembre à 11h00 au 12h00
Hommage à Bioy Casarès du 2 au 12 octobre
PourQuoiPas apporte tout son soutien à cet hommage à l’écrivain Bioy Casarès, le maître argentin du fantastique.
Des manifestations à la Bibliothèque Mériadeck, au cinéma Utopia à la Halle des Chartrons et à l’Institut Cervantes du 2 au 12 octobre 2019.
Un hommage proposé par les Amis de Bioy Casarès.…. et comme on dit les amis de mes amis ……
Programme de l’hommage à Bioy Casarès
Institut Cervantès Exposition Fernando Cometto : Fenêtre sur Bioy Casarès , rencontres lectures autour du travail de l’artiste et de l’oeuvre source Mercredi 2 Octobre
Cinéma Utopia Projection du film Invasion de Hugo Santiago (scénarion B.Casarès, J-L Borges, H Santiago) présentation et débat avec C. Gonzalez, universitaire). Lundi 7 octobre 20h30 *
Bibliothèque Mériadeck une exposition Hommage à Bioy Casarès Documents, l’invention de Morel (images de la BD de JP Mourey adaptée du roman L’invention de Morel du 7 au 11 octobre
Halle des Chartrons Exposition Une autre invention de Morel Autrement Buenos Aires/Tokyo Autrement du 8 au 12 octobre
Pour connaitre les amis et l’ouvre de Bioy Casarès écoutez l’émission de Radio CHU PourQuoiPas avec …. Françoise Morin ici
Adolfo Bioy Casares, né le 15 septembre 1914 à Buenos Aires et mort dans la même ville le 8 mars 1999, est un écrivain argentin.
Bioy Casarès Biographie
Issu d’une famille aisée et cosmopolite d’origine béarnaise (plusieurs nouvelles sont d’ailleurs situées dans cette région), il fut un grand voyageur, polyglotte, partageant sa vie de dandy entre la littérature, les livres et les femmes.Très tôt acquis à l’art littéraire, Bioy Casares rencontre Borges en 1932: c’est le début d’une longue amitié, qui marquera de son sceau les productions personnelles de l’auteur, et donnera lieu, plus tard, à une féconde collaboration littéraire publiée sous le pseudonyme de H. Bustos Domecq : Chroniques de Bustos Domecq, (1967) ; Nouveaux contes de Bustos Domecq,1977
Cependant, ce n’est qu’en 1940 (année de son mariage avec Silvina Ocampo) et après six ouvrages reniés, que débute sa carrière littéraire avec la parution de L’Invention de Morel – qui reprend les fondements de L’Île du docteur Moreau d’H. G. Wells, pour mieux en récuser les conventions. Ici, la trame du récit, mécanique implacable inspirée du roman policier, entraîne le narrateur, réfugié sur une île qu’il croit déserte, dans une énigme métaphysique où il devra choisir entre la prison du réel et l’illusion libératrice d’une existence « holographique », produite par une machine fantastique : l’invention de Morel.
Prix et distinctions
- 1981 : chevalier de la Légion d’honneur
- 1990 : prix Cervantes pour l’ensemble de son œuvre (plus haute distinction des lettres en langue espagnole)
Sources Wikipédia
* A propos du film Invasion, de Hugo Santiago
Invasion, de Hugo Santiago est un film fascinant à l’histoire incroyable. Ecrit par Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares et diffusé en 1969, il est une allégorie de la résistance du peuple à l’encontre de la dictature mise en place en 1966 par le général Ongania et dont les conséquences s’aggraveront jusqu’au milieu des années 70. Le contexte argentin : “En 1966 a lieu le coup d’État du général Ongania. Ce dernier, partisan de la manière forte, va mettre en place un régime bureaucratique et autoritaire. En réaction à la violence, les mouvements sociaux, les syndicats, les étudiants, les ouvriers vont se battre contre le régime jusqu’à prendre conscience de sa faiblesse. La situation s’aggrave jusqu’à l’année 1969, quand éclate le Cordobazo (une explosion de violence spontanée à la ville de Cordoba durant laquelle les ouvriers et les étudiants seront les principaux protagonistes). C’est la première pueblada (il y en aura bien d’autres dans tout le pays) : la population s’attaque aux symboles du pouvoir autoritaire (police…) mais aussi à ceux des multinationales étrangères. Le lendemain, le pays est paralysé par la grève générale. Désormais, même la classe moyenne, traditionnellement anti-péroniste, s’associe au rejet du pouvoir bureaucratique et autoritaire. Les militaires se retirent alors en bonne et due forme, essayant de ne pas perdre la face. Mais il est trop tard et en 1973, la population assiste à la fin du régime militaire. Des élections démocratiques sont organisées, les militaires sont conspués, la gauche révolutionnaire voit ses organisations de masses légalisées et ses militants prisonniers sont tous libérés. L’extrême-gauche gagne des espaces de pouvoir au sein de l’État (Université…). On croit que les militaires ne reviendront pas. Jamais alors le climat politique n’avait été aussi propice à la gauche en Argentine.”
Le film Santiago ici
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine En savoir plus sur le film dans une interview de Hugo Santiago : http://www.liberation.fr/culture/2001…