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PourQuoiPas une nuit citoyenne le 28 mars : sauvons nos arbres

Pourquoipas une nuit citoyenne

Interview sur la clé des Ondes 90.1

Nous écouter c’est ici ou là https://youtu.be/yv9hLEtUM8g

Notre association ne peut rester neutre devant cette question qui touche là aussi à la citoyenneté et quelle place prennent les citoyens dans la réflexion écologique. Nous sommes sensibilisés à cette question avec notre projet Plantons un arbre de la laïcité au collège. C’est le sens de notre participation à cette nuit citoyenne.

Cela sera un des thèmes de ce rendez-vous mercredi 28 mars de 18 à 20h30 à la mairie du Grand Parc. Nous expliquerons ainsi notre soutien au collectif sauvons les marronniers de la Place Gambetta (un arbre qui cache la forêt) celui de l’abattage de centaines d’arbres dans la métropole (40 dernièrement au Grand Parc) au profit du bétonnage et de la bagnole.

Les arbres sont la vie et nous devons la défendre. Oui mais comment ?
Comment intervenir. Réagir. Etre partie prenante de ces aménagements *

En tout premier lieu déjà signer la pétition (+ de 4500 signataires)

Cette question de l’abattage des arbres n’est donc pas neutre. Elle oppose au moins deux conceptions philosophiques :

Celle d’une société dénaturée avec une vision urbanistique liée à “l’efficacité” à la rationalité privée capitaliste basée sur le profit immédiat sur un fond et une absence d’imagination terrible.
Ils envisagent la vie et leur cité comme une immense pierre tombale.
L’autre c’est autour du respect de la vie (humaine animale et végétale) respect et prise en compte du temps. Celui de la consultation du débat et de la volonté d’associer le plus grand nombre dans des projets ou l’avenir ne se limite pas à la rentabilité d’un tiroir caisse mais a faire ville ou métropole ensemble pour améliorer le sort et la vie des citoyens.
Le temps qui est leur ennemi est notre allié.
Il faut 30 à 40 ans pour qu’un arbre remplisse ses fonctions écologique et patrimoniale …… il en faut bien plus pour nous les humains.

 

A l’heure ou les pollutions diverses (auto chimie etc ) nous agressent les arbres sont une source d’équilibre. Ils ont un impact en plus d’être un patrimoine commun arboré une influence sur le climat, la biodiversité, le confort thermique urbain et la santé publique
Les arbres sont la vie !

RDV de 18 à 20h30

salle 3 de la Mairie du Grand Parc mercredi 28 mars

Déclaration de bordeaux Europe écologie  

Objet : Proposition d’intervention – 63/ Projet de deuxième modification du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de Bordeaux à l’issue de l’enquête publique – Décision – Validation

Conseil de Bordeaux métropole 23 mars 2018 –  63/ Projet de deuxième modification du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de Bordeaux à l’issue de l’enquête publique – Décision – Validation

 Monsieur le Président, chers collègues,

Je vais intervenir en concordance, non pas avec les conclusions du commissaire enquêteur, mais avec une phrase par laquelle elle a conclu sa synthèse : « la révision générale du PSMV peut être l’occasion d’améliorer la visibilité et la lisibilité du « sujet arboré ».

C’est en effet de la place de l’arbre dans notre métropole dont je veux parler.

Sachez, pour résumer, que l’approbation de cette modification de notre part induit l’approbation de l’abattage de 17 marronniers d’alignement Place Gambetta et de 5 platanes place des Quinconces.

Bien sûr vous allez me rétorquer : que représentent 22 arbres adultes et sains face à l’impérieuse nécessité de réaménager une place historique de Bordeaux et de construire la ligne D ?

Je vous rappelle tout de même que les travaux de la ligne D ont aussi récemment entrainé l’abattage de 63 chênes au Bouscat (secteur du Sulky). Et que fin 2017, une vingtaine de platanes avaient été coupés, le long du boulevard Jean-Jacques-Bosc, pour les travaux du pont Simone Veil. Sans compter les abattages dont nous n’avons pas forcément connaissance, faute d’information.

Certes, on nous rétorque que de nouveaux arbres seront replantés.

Mais les multiples services rendus : écologiques (lutte contre l’imperméabilisation des sols, refuges de biodiversité), climatiques (lutte contre îlot de chaleur, stockage du CO2), environnementaux (lutte contre la pollution), d’un arbre adulte, dans la pleine force de l’âge, sont incomparables avec ceux d’un jeune sujet.

A Bordeaux, de 2015 à 2018, nous avons recensé (seulement avec les informations limitées auxquelles nous avons accès) près d’une centaine d’arbres sains abattus (15 érables de 10 m rue Claude Bonnier, 13 platanes et 9 peupliers aux Aubiers, 40 platanes au Grand Parc, 8 poiriers de 11 à 14m rue Ravez…).

Combien, sur ces trois dernières années, ont été abattus par la métropole ?

Lors de la révision du PSMV en 2002 les espaces boisés classés « EBC » ont été transformés en « espaces verts arborés à créer, à maintenir, à renforcer et à compléter » (p.63). Il faut savoir que le PSMV tient lieu de PLU sur le périmètre qu’il couvre. Il est donc question de maintenir et de compléter les espaces arborés, par de les supprimer !

La justification de l’abattage est que « l’état initial est incompatible avec l’opération » (p.9), mais ne serait-ce pas à l’opération de se rendre compatible avec les sujets arborés, « à maintenir, à renforcer et à compléter » ?

On nous dit que les arbres les « plus nobles », « ayant une plus grande qualité paysagère » seront conservés (p.69), mais qu’est-ce que la noblesse et la qualité paysagère au regard des multiples services (cités ci-dessus) rendus par des arbres vigoureux ?

C’est pourquoi nous demandons que la métropole réalise une analyse de l’impact de son patrimoine arboré sur le climat, la biodiversité, le confort thermique urbain et la santé publique. Cela nous permettrait de déterminer l’impact de la coupe d’arbres urbains et de réaménager des espaces publics de manière cohérente au regard des enjeux écologiques et climatiques. Je pense par exemple à l’exemple récent de la place Tourny.

Enfin j’informe notre assemblée (hormis le maire de Saint Médard qui est au courant) que Jusqu’à 1 mètre de circonférence, la transplantation d’arbres sains est plus économique que leur abattage et permet de sauvegarder un patrimoine naturel adulte qui remplit son rôle sans avoir à attendre 30 ou 40 ans.

2050 commence aujourd’hui, Monsieur le Président, chers collègues, en cessant ces politiques d’abattage systématique et en reconsidérant le rôle de l’arbre urbain sur notre métropole.

Nous voterons donc contre cet avis favorable.

NB : L’enquête publique a été menée du 15/01 au 15/02 : 36 observations ont été formulées dont 34 concernaient la place Gambetta, parmi lesquelles 27 étaient défavorables au projet (et 7 favorables).

 

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Merci

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