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Évènements associatifs

Dans le cadre des commémorations du 10 mai, la fédération Française des clubs UNESCO met en avant l’action que nous menons dans le cadre de la semaine de la mémoire à Bordeaux à l’occasion du  10 mai.
Nous présenterons des extraits de notre comédie musicale

l’univers de Rafael

 

Le 6 mai à 16 h 30 au village des mémoires sur la rive droite Square Toussaint Louverture avec la Cosmopolitan

 

musée d'aquitaine

 

Le 13 mai à 16 h 30 au Musée d’Aquitaine

 

 

 

Le 17 mai à 15 h au Dôme de Talence dans le cadre de la quinzaine autour du clown Chocolat

Rappelons que l’association PourQuoiPas sera aussi mobilisée du 2 au 12 mai à Soulac sur Mer, à l’école primaire Jules Ferry et au collège Georges Mandel avec ses expositions sur la vie du clown Chocolat et des conférences auprès des scolaires (5 classes) pour commémorer et échanger sur l’esclavage hier et aujourd’hui encore.

Un point sur les chemins de l’esclavage hier et aujourd’hui par l’UNESCO

Bien que l’esclavage ait été aboli dans le monde entier, de nouvelles formes d’asservissement illégal des personnes se développent aujourd’hui : c’est ce que l’on appelle l’esclavage moderne. Autrefois, l’esclave était souvent acquis pour un prix élevé et restait la propriété de son maître toute sa vie, à moins d’être vendu ou affranchi.

Aujourd’hui, les esclaves n’appartiennent plus légalement à leur maître, pourtant des formes d’exploitation humaine persistent, parfois sur des temps courts et sous des formes pernicieuses.L’esclavage moderne peut revêtir différentes formes : travail forcé, esclavage domestique, prostitution, enfants soldats, etc. Dans certains pays, des femmes et des enfants sont encore déplacés de force et vendus sur des marchés comme des objets : c’est ce qu’on appelle la traite des êtres humains. Elle peut servir par exemple à alimenter des filières de prostitution, des ateliers de production ou encore des exploitations agricoles. Des millions d’hommes, de femmes et d’enfants sont ainsi exploités, dans des conditions souvent dangereuses.

Autre forme d’esclavage, la servitude pour dette, qui touche plus de 20 millions de personnes, particulièrement dans certaines parties du monde. Elle se pratique lorsqu’une personne a contracté un emprunt qu’elle est ensuite contrainte de rembourser en travaillant pour le compte du prêteur ; les dettes pouvant être très importantes et les rémunérations très basses, le remboursement peut s’étendre aux générations suivantes. En France, cela concerne parfois des immigrés clandestins qui doivent emprunter une grande somme d’argent pour entrer dans le pays. Ils sont d’autant plus vulnérables qu’ils n’ont pas de papiers d’identité et redoutent les contrôles policiers, ce qui constitue un moyen de pression pour leurs employeurs qui peuvent ainsi les exploiter à leur gré.

Notre pays abrite également des milliers de jeunes domestiques qui sont employés illégalement et subissent de nombreux sévices de la part de leur employeur.

L’esclavage dans le monde Selon le Global Slavery Index, créé par la Walk Free Foundation en 2013, l’esclavage touche près de 45 millions de personnes dans le monde en 2016.

Cette carte présente le classement des pays du monde en fonction du degré de prévalence de l’esclavage moderne en 2014.

La Mauritanie se place en tête ; le pays compterait près de 20% d’esclaves (778 000 personnes) sur l’ensemble de ses habitants. Bien que l’esclavage y ait été officiellement aboli en 1981, il reste officieusement toléré devant les tribunaux. Il est d’autant plus difficile pour les esclaves de s’en sortir que leur statut se transmet à travers les générations…En deuxième place du classement, on trouve Haïti, où l’esclavage des enfants est très répandu. Le pays compterait plus de 200 000 esclaves en 2014. Une forte pauvreté contribue à entretenir la pratique de l’esclavage dans le pays, les enfants pauvres étant contraints de travailler pour survivre. Quatrième du classement après le Pakistan, l’Inde est le pays où l’on trouve le plus grand nombre d’esclaves ; elle en compte en effet presque 14 millions, soit près d’un tiers de la population asservie du monde. Suivent le Népal, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Chine ou encore un pays d’Europe, la Moldavie, d’où partent des milliers de personnes qui sont ensuite asservies dans d’autres pays européens voisins.

Ainsi, à l’heure où nous commémorons l’abolition de l’esclavage traditionnel, souvenons-nous que l’esclavage moderne est une réalité qui fait encore des millions de victimes dans le monde entier.

Anne FUZIER, Service Civique en mission à la FFPU pour la promotion de l’engagement citoyen

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