Histoire de voir … histoires au pluriel
24 octobre 2023 à 13h00 au 24 octobre 2025 à 14h00
Il y a 96 ans ce 17 Novembre 1907 à Bordeaux, Chocolat nous tirait sa révérence.
Une grosse pensée pour notre clown. En avant pour le centenaire, d'ici là souhaitons que la ville reconnaisse notre clown Chocolat.
Photocopie acte de décès de Rafaël (Padilla) nom donné à Chocolat par l'officier d'Etat Civil
Contrairement à Molière, il n'est pas mort pendant mais après sa dernière représentation au cirque Rancy à Bordeaux dans son lit après la dernière représentation. Extrait de l'acte de décès. (acte n° 1631- Etat Civil Bordeaux-1917-) Le 5 novembre 1917, Georges Foottit et Charles Barbier, tous deux artistes de cirque sont venus déclarer à la mairie de Bordeaux le décès au N°43 de la rue Saint Sernin, de leur confrère : Raphaël PADILLA, âgé de 49 ans, né à l'Ile de Cuba (Amérique), clown de cirque , sans aucun autre renseignement . Raphaël Padilla serait inhumé dans le cimetière protestant et des estrangers de Bordeaux. Georges Footit ( Tudor Hall) 32 ans et Charles Barbier 44 ans, artistes, résidaient 6 rue Castelnau d'Auros à Bordeaux .
Le cirque Rancy
Fondée en 1856 par Théodore Rancy, à Bordeaux. La ville en a été le berceau.
La famille Rancy (Ranz pour l'état-civil), venant du Tyrol, s'y établit pour la première fois en France. Jean-Dominique Rancy, père de Théodore, et son épouse Sabine Avarini, danseurs de corde, habitaient Bordeaux et écumaient avec leur théâtre ambulant toutes les villes du Sud-Ouest avant de partir à la conquête de tout le pays et même de quelques autres contrées européennes. Le Cirque fut dirigé ensuite par Napoleon Rancy avec succès jusqu'en 1932. Henry Rancy et son épouse Tilly Price, continueront l'entreprise. Puis leur fille Sabine le maintiendra en vie jusqu'en 1972.
Napoléon et Tilly Price, le cirque au début du siècle
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Comme coincidence a la même époque, Jean Jegher création de cette pâtisserie illustre a Bordeaux. Il était courant également de 1983-1995, qu’un autre cirque fête l’anniversaire de Sandrine Bouglione, dont j’ai eu l’honneur de faire ce gâteau. Il n’ y a pas loin de penser que les Drancy furent également de fins gourmets.