Si nous apportons la preuve du début de la carrière clownesque de Foottit à Bordeaux en 1883 grâce au contenu de l'exposition des archives municipales datant de 1977, rien de nouveau concernant celui de Chocolat.

Mais les échos et témoignages (entre autre de la famille Guérin, le plus ancien Guignol de France encore en activité) nous laissent entendre qu'il y serait passé avant son décès en Novembre 1917.

Les recherches sont donc toujours en cours.

Mais cette exposition nous apprend beaucoup de chose quand à la présence du cirque au long du XIXè siècle dans notre ville.

C'est une profession très réglementée. La surveillance est de rigueur, l'ordre et le contrôle sont la priorité des autorités ce qui nous donne aujourd'hui une riche littérature administrative permettant aux chercheurs de mieux connaître ainsi la vie circassienne.

Il existe donc deux types de spectacles de cirque ; les permanents et de passage plus ou moins importants.

Rappelons que le nombre de salles est fixé par les autorités municipales et nationales.

La situation va vite évoluée avec l'arrivée de la IIIè République, l'apparition de "classes moyennes" désirant connaître des loisirs, des sensations et des connaissances nouvelles.

Le cirque y répond, il connaîtra son heure de gloire.

Le quartier de Gambetta/judaïque/Jardin Public, déjà lieu de promenade, de promenade équestre, de guinguette et de plaisir y verra l'installation des premiers lieux circassiens.

Le Cirque Olympique disparu, il est remplacé dans u, premier temps par un cirqueprovisoire à l'emplacement de l'actuel UGC et le Cirque National rue d'Alzon, rue toute en rondeur et appelée aussi la Cité du Cirque.

De grands cirque de passage y présentent leurs nunéros : Loyal en 1861, Francisco en 1863/64, Lambert en1864/68 et le cirque Rancy en 1865.

Voir l'article de fevrier 2014 sur le cirque à Bordeaux ci dessous