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- Comme ça, maintenant mon vieux, on pourra plus t'appeler mal blanchi !...
– Comme ça, maintenant mon vieux, on pourra plus t’appeler mal blanchi !…

En ballade dimanche à la brocante des Quinconces, comme d'habitude nous nous sommes mis en chasse pour trouver des traces du Clown Chocolat.

Comme vous vous le rappelez, c'est sur cette place que Chocolat a effectué son dernier tour de piste.

Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Mais le hasard a bien fait les choses.
Et les bouquinistes nous ont réservé de bonnes trouvailles.

Comme ces journaux pour enfant du début du XXè siècle : "La joie des enfants".

Une couverture inspirée de l'image du clown Chocolat.

Comme vous le voyez c'est un "humour" plein de préjugés à l'égard de l'homme noir ne fait pas dans la nuance.

En plus du racisme, il est représenté ici comme un serviteur. Il est à sa place, celle que lui laisse les dominants.

La aussi les enfants sont réunis , un seul noir ....le serviteur;
La aussi les enfants sont réunis , un seul noir ….le serviteur;

"La joie des enfants" a été un des premiers journaux pour enfant. C'était le supplément du journal Femina (lancé en février 1901, sans doute le 1er véritable magazine destiné aux femmes).
Et puis notre quête nous a fait découvrir un homme de presse le "Citizen Kane" bordelais, Pierre Lafitte (voir sa vie plus bas).

Comme quoi une piste nous amène à en découvrir d'autres.

Au hasard des brocantes : le clown chocolat, toujours !

Un petit tour à la brocante des Quinconces sous le soleil. C'est toujours des découvertes qui vous attendent.

Des rencontres avec des amis bordelais et d'ailleurs, à l'ombre des magnifiques bateaux de croisières stationnés le long des quais.

Cet article comporte 2 commentaires
  1. Comme bien souvent, des pseudo historiens de la BD voient le mal, le racisme partout sans faire de rapport avec l’époque, comme avec Tintin au Congo. Ces dessinateurs et romanciers, feuilletonistes, nouvellistes existaient ,pensaient, dessinaient en un temps qui n’était pas le notre, mais les censeurs gauchisants modernes qui critiquent ce magnifique et rarissime journal, sont des incucultes qui ignorent certainement que Robida, Gus Boffa, Caran d’Achen, de la Nézière et non des moindre comme Rabier ont collaboré à cet hebdo pour la jeunesse. Enfin c’est l’opinion d’un pauvre type comme moi, et non de ces individus de cauchemars supérieurement intelligentissimes et donneurs de leçons , conducteurs pontifiants du conformisme Kulturel

    1. Bonjour et merci pour votre intérêt
      L’approche de ces dessins est à recontextualiser avec les idéologies et les concepts de l’époque nous sommes d’accord, nous ne sommes que le produit de notre environnement hier comme aujourd’hui.
      Ce n’est pas le fait de “censeurs gauchisants”, mais d’exercer cette vigilance intellectuelle, car lorsque l’on voit réapparaître ces caricatures que l’on croyait liées à une époque révolue (je pense à celle contre Madame Taubira la représentant en singe mangeant une banane par exemple) on doit exercer non pas une censure mais une vigilance contre ce qui est en chacun de nous, pour reprendre cette expression imagée et très BD « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde. ».
      Et si comme moi vous apprécié Tintin et l’évolution à la fois graphique et intellectuelle du grand Hergé, vous partagerez surement les mêmes sentiments.
      Au plaisir de vous retrouver Monsieur Leclerc.
      Jean Pierre Lefèvre

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