skip to Main Content

Évènements associatifs

PourQuoiPas un atelier d’écriture … confiné ?

La main l'outil atelier d'écriture
La main l’outil de l’atelier d’écriture

Un atelier d’écriture ? Quelle expérience sommes nous entrain de vivre. Nous vous proposons de garder un temps pour l’écriture et nous en faire profiter. Rêvons, partageons, imaginons … ensemble.
En cette période au temps suspendu, pourquoi ne pas jouer avec les mots ? Juste pour le plaisir, sans évaluation ni jugement.
C’est le sens de cet atelier des confinés, un jeu d’écriture au quotidien.
Celles/ceux qui le souhaitent peuvent nous faire parvenir leur texte. Nous le publierons sur la page Facebook ou le site de assopourquoipas.org et selon le souhait de chacun-e, il pourra être publié de façon anonyme ou signé.
Et PourQuoiPas après ce confinement publier ces textes ????? Sandra Aimard nous le propose.

Et si vous souhaitez nous envoyer vos dessins ou photos n’hésitez pas !

Intéressé ?

L’Idée du premier jeu : Il faut utiliser tous les mots et groupes de mots et en utiliser d’autres comme on le souhaite. On a liberté totale concernant la taille, le ton du texte.

Le texte commence par : « Tout va pour le mieux”. Voici les mots à utiliser : les écureuils, émerveillée, légère, jaune, le grand huit, le printemps, des miettes, un sourire.
C’est à vous !!!! 

Mode d’emploi :

écrivez votre propre texte (de 10 lignes à ….. ) et envoyez le sur sur la framaliste ou par mail : assopourquoipas33@gmail.com

S’abonner  ➙ https://framalistes.org/sympa/subscribe/ecriturelibre
Se désabonner ➙ https://framalistes.org/sympa/sigrequest/ecriturelibre

Vos premiers correspondants Sandra Aimard et Jean Pierre Lefèvre

Atelier d'écriture. Garder un temps pour l’écriture. Rêvons, partageons, imaginons ... en  cette période au temps suspendu, PourQuoiPas jouer avec les mots ?
Deuxième outil de l’atelier d’écriture

Atelier d’écriture, leur histoire

Un atelier d’écriture désigne généralement un lieu coopératif consacré à l’écriture qui, à la fois, suscite et sollicite la créativité des participants, en particulier au moyen d’inducteurs et de « contraintes” artistiques volontaires proposées au groupe par l’animateur. Comme toutes les pratiques artistiques de groupe, l’atelier d’écriture peut avoir différents objectifs (création, formation, initiation, lutte contre l’illetrisme, visée thérapeutique) en fonction du public et des lieux institutionnels dans lesquels il se développe.

En France, Belgique et pays francophones

L’institutrice rouge Louise Michel

Les prémisses des ateliers d’écriture peuvent remonter par exemple à Louise Michel, l’une des figures de la Commune, qui les a utilisés pour aider les Canaques auprès desquels elle était emprisonnée en Nouvelle-Calédonie, comme outil pédagogique pour défendre la liberté, la connaissance et la parole.

Bien plus tard, Émilia Ferreiro, psycholinguiste argentine, disciple de Jean Piaget, soutient – dans une recherche sur les processus d’appropriation de la langue écrite par l’enfant et sa façon de concevoir le système d’écriture, menée au Mexique 3 -, que « L’essentiel de l’activité de l’enfant face à l’écrit est d’ordre cognitif… » et que l’acquisition de l’écrit ne commence pas à l’école. Dans le même temps apparaissent des mouvements, eux aussi d’avant-garde, à l’école :

Maria Montessori (1870-1952)

Montessori, Freinet, ainsi que tous les travaux et pratiques d’instituteurs d’après-guerre confrontés à quelque chose de l’ordre de la reconstruction, des enfants, et savent, seuls dans leurs classes, développer parfois des pratiques de “génie”. C’est l’héritage d’une certaine (école) “Communale”, habitée de savoir-faire où devenir instituteur a été une élaboration à l’École Primaire supérieure puis à l’École Normale, qui dure de l’âge de 12 à 18 ans. Tout en même temps ces êtres s’ouvrent au monde, le resteront toute leur vie, et le transmettent aux autres.

Elise et Célestin Freinet

Parmi ceux qui ont fait mouvement, Célestin Freinet a mis au point dès 1935 une technique de pédagogie active dite Pédagogie Freinet fondée sur la mobilisation des élèves avec, entre autres, l’écriture de textes libres4 à partir d’un thème. Les élèves lisaient leurs textes à haute voix et les meilleurs étaient imprimés puis échangés entre les écoles qui participaient au mouvement Freinet. Dans les premiers temps les élèves utilisaient une presse qui nécessitait une composition avec les caractères en plomb de l’imprimerie. Des poètes et chercheurs en pédagogie, particulièrement Antonin Perbosc et Jean Malrieu, relaient ces travaux dans leurs classes.

L’Ouvroir de littérature potentielle (OuLiPo), est un atelier de littérature expérimentale créé par Raymond Queneau et François Le Lionnaisen 1960, fonctionne sur le principe de contraintes imposées, dont certaines parfois très complexes. Un exemple célèbre est le texte de Georges Perec intitulé La Disparition (1969), roman structuré sur l’absence (ou disparition) de la lettre “e”, la plus fréquente de la langue française, ce qui représente un exercice de virtuosité remarquable. L’Oulipo anime d’ailleurs parfois, sans les organiser, des ateliers d’écriture, comme celui, estival et annuel, des Récréations de Bourges (organisé par Les mille univers, auquel participent chaque année près de cent stagiaires.

Vers la fin des années 605, une nouvelle impulsion est donnée aux ateliers d’écriture, menée par le Secteur Poésie-Écriture du Groupe français d’éducation nouvelle (GFEN)6 et la revue Encres Vives7. Les ateliers d’écriture du GFEN se sont immédiatement inscrits dans une problématique double : d’un côté, la construction du pouvoir d’écrire (lieu : le savoir, l’école, la formation) ; de l’autre, la création littéraire en général et poétique en particulier. Ces pratiques ont notamment été diffusées au moyen de la revue Cahiers de Poèmes. Le GFEN a créé une biennale des ateliers d’écriture. Ce mouvement et cette recherche sont encore féconds aujourd’hui. Certains animateurs des ateliers GFEN ont fondé, dans les années 1970-1980, des revues de création : Glyphes, Filigranes, Rivaginaires, Soleils et cendre.

En 1969, Élisabeth Bing, professeur de français dans une école pour enfants caractériels et écrivain8, commence à travailler avec des enfants en difficulté scolaire et psychique à Dieulefit dans la Drôme. Elle surmonte les problèmes en mettant au point un mode d’incitation à l’écriture pour les enfants. Elle décrit son expérience dans un livre Et je nageai jusqu’à la page, éditions des Femmes, 1976, qui rencontre une grande audience.

L’Université d’Aix en Provence et Élisabeth Bing, engagent ouvrent alors des ateliers pour des adultes concernés par le désir d’écrire, les deux sont reconnues en France comme initiatrices de cette démarche. L’atelier d’écriture tel que décrit par Élisabeth Bing se situe radicalement du côté de la création littéraire.

Les universités ouvrent maintenant des ateliers et des enseignements sur l’écriture littéraire et la création.

En 1975 Pierre Frenkiel et Roland Gohlke fondent à Paris le CICLOP. (Centre Interculturel de Communication Langues et Orientation Pédagogique). Cette association propose au grand public et aux institutions des ateliers d’écriture centrés sur la personne et non sur le texte. Il s’agit en effet de proposer aux participants des groupes ayant comme objectif de changer positivement la relation à l’acte d’écrire. L’hypothèse des fondateurs est que cette relation peut être facilitée ou empêchée pour des raisons relationnelles. C’est donc en mettant en œuvre diverses techniques de mise en relation entre les personnes que l’on peut dépasser les difficultés initiales.

Pour le reste : ici

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back To Top