Histoire de voir … histoires au pluriel
24 octobre 2023 à 13h00 au 24 octobre 2025 à 14h00
Cette semaine est encore riche en rencontres, avec le cirque Romanès et son projet de de Centre Artistique Tzigane, Tchiriclif (voir article précédent), suivi lors du rassemblement de soutien à Christiane Taubira, jeudi soir, nous avons reçu un flyer de l'association de l'Histoire des Tirailleurs Sénégalais et de Survie Aquitaine, nous informant de la tenue le samedi 30 novembre à l'Athénée Municipale, d'une manifestation consacrée au sujet.
Parallèlement, Jean Claude Bombesin Président de l'association Bordeaux Porte du Monde retrouvait son ami Serge Simon, rugbyman pilier à et de Bègles, ex international de Rugby, aujourd'hui médecin, journaliste, qui a réalisé un documentaire
"Une pensée du Courneau" sur le camp africain situé à la Teste (voir descriptif ci dessous) sur la route dite des africains ou 27000 d'entre eux ont séjourné dans des conditions difficiles.
Vous pourrez voir ce documentaire le Samedi 30 Novembre à 16h 30 à l'Athénée Municipale.
Oui les amis du clown chocolat se sentent concernés par ce sujet.
Le combat pour leur réhabilitation n'est pas neutre en ces temps de montée du racisme et de l'intolérance. N'oublions à qui nous devons notre Liberté.
Je vous communique le programme des 29 et 30 novembre 2013
Jean Pierre Lefèvre
vendredi 29 novembre à 16h
Armelle Mabon présentera ses travaux
et échangera avec le public
à Sciences-Po Bordeaux, salle Mauriac
Samedi 30 novembre à 14h
Conférence d'Armelle Mabon
suivi de la projection du film de Serge Simon
sur les tirailleurs "oubliés" au camp du Courneau à La Teste
Athénée Municipal, place St Christoly
Programme du 30 novembre :
14h ouverture
14h15 introduction par Ibrahima Thioub
14h30 Conférence d'Armelle Mabon
15h30 débat avec le public
16h15 pause
16h30 Projection du film de Serge Simon
17h30 échanges avec le réalisateur
18h clôture de la journée
Un ministre rend les honneurs aux tirailleurs sénégalais du camp du Courneau
Kader Arif, ministre chargé des Anciens combattants, a honoré aujourd'hui la mémoire des soldats africains venus combattre en France et qui ont transité par la Teste-de-Buch. Le 23 août est la date choisie pour commémorer les tirailleurs sénégalais dont 956 sont morts dans le "camp de la misère".
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G.D
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Publié le 23/08/2013 | 17:10, mis à jour le 24/08/2013
© Jean-Pierre Stahl / France 3 La cérémonie a eu lieu à la nécropole nationale du Natus à la Teste-de-Buch aujourd'hui.
Kader Arif est le premier ministre français a honorer les tirailleurs sénégalais un 23 août, date choisie par l'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade en 2004 pour commémorer le sacrifice des africains lors des guerres de son ex-colonie. Le ministre délégué aux Anciens combattants a choisi la nécropole nationale du Natus à la Teste-de-Buch, en Gironde, pour accomplir ce geste symbolique. "Ici s'est jouée une tragédie (…) qui emporta presqu'un millier d'hommes loin de tout combat", a rappelé le ministre.
Le monument de pierres roses a été édifié sur la fosse commune où 956 soldats ont été inhumés pendant la Première guerre mondiale, non loin du camp qui leur était réservé.
Le camp du Courneau a été créé en 1916. Il a servi de lieu de transit pour 70 000 tirailleurs en partance pour le front ou qui en revenaient. Les hivers de 1916 et 1917 sont particulièrement rudes. Une épidémie de pneumonies contagieuses décime alors les soldats africains.
Les tirailleurs, cobayes humains
Devant l'hécatombe, un médecin obtient l'autorisation de recourir à des expérimentations en vue de trouver un vaccin. Hors de tout protocole médical, sans aucune expérimentation préalable, le Dr Kérandel mène ses expériences. "Nous savons que des médecins prodiguèrent des expérimentations vaccinales sur cette soldatesque noire au détriment des mesures d'hygiène, de bon sens, et de respect", a rappelé le ministre en présence de monsieur M'Baye Lô Tall, le consul général du Sénégal à Bordeaux.
Au cours de la guerre 14/18, 200 000 tirailleurs sénégalais ont été mobilisés (ils venaient, bien sûr, du Sénégal mais aussi de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso…). 30 000 n'en reviendront pas.
Les 956 morts du camp du Courneau, qui comptait à l'époque 600 baraquements, ont été identifiés grâce au travail de deux historiens locaux. Jean-Michel Mormone et Patrick Boyer ont édité un livre sur le camp "de la misère" comme on le surnommait à l'époque (1914.1918. Le bassin d'Arcachon édité par la société historique et archéologique d'Arcachon et du pays de Buch).
Article de Sud Ouest