C'est dans cet établissement que Chocolat fit le principal de sa carrière.

Il y connu ses heures de gloire de 1885 à 1905 avec son associé Footit.

Parmi les établissements parisiens disparus, le Nouveau Cirque mérite une particulière attention car il fut le cadre d’innovations importantes dont la principale fut l’utilisation d’une piste nautique.

Inaugurées sous le nom d'Arènes Nautiques le 18 Novembre 1881 par Joseph Oller, créateur du Moulin-Rouge et de L’Olympia, fondateur du Pari-Mutuel, la salle va prendre rapidement le nom de Nouveau Cirque. Le but d'ailleurs étaient de la transformer en plage pour l'été, mais le projet ne vit pas le jour Nouveau Cirque devint donc un cirque et son eau une attraction.

L'Etablissement est fréquenté par la belle société. Les spectacles nautiques ont beaucoup de succès. On y retrouve en plus de nos deux clowns les numéros traditionnels du cirque, des numéros équestres, des acrobates etc…

Nos deux clowns y joueront 20 ans jusqu'en 1905, année marquée par le changement de direction, une désaffection du public attiré par de nouveaux mirages (cinéma, music hall …), entraînant une crise de la profession et la fermeture de nombreux établissements ou leur transformation en cinémas.

Footit d'origine anglaise peut « tourner » à l'étranger. Mais Chocolat à la carrière très parisienne est le plus touché. Ils ne retrouveront jamais leur succès..

Nous verrons dans un prochain article la suite de leur vie de saltimbanque.

Le Nouveau Cirque était situé à Paris au 251 rue Saint-Honoré sur l’emplacement du premier Cirque Olympique des Franconi et, pouvait contenir 3 000 spectateurs.

Au n° 251 :

Ancien couvent des Capucins, devenu école d'équitation, d'abord cette salle de bal le Musard est devenue le célèbre bal Valentino.

C'est aussi un lieu de réunions, notamment politiques, dans lesquelles interviennent Étienne Cabet, Louis Blanc, Ferdinand Flocon… Friedrich Engels y décrit la façon dont il sème les mouchards qui le surveillent en 1844.
Le 29 novembre 1847, s'y déroule un immense banquet de 1500 couverts pour la commémoration annuelle de la révolution polonaise de 1830-1831.

Le 25 décembre 1848 s'y tient le premier banquet des femmes socialistes.

Elle est le siège du Club de la Délivrance, club modéré qui y tient 6 réunions avec Eugène Yung à la fin du Second Empire, en 1870.