Histoire de voir … histoires au pluriel
24 octobre 2023 à 13h00 au 24 octobre 2025 à 14h00
Notre ami journaliste, Michel Porcheron a retrouvé dans ses archives un article du journal Combat qui nous parle de nos deux clowns. Enfin qui les évoque. Je dois dire que je n'y comprends pas grand chose. Et vous ?
Les plus anciens se souviennent encore de ce journal atypique, fondé pendant la Résistance et qui réuni les plumes de Jean-Paul Sartre, Camus, Bertie Albrecht….
Il mis la clé sous la porte en 1974, après avoir échoué dans sa volonté d'être un journal de gauche non aligné, puis un journal gaulliste, sans l'être et pendant la Guerre d'Algérie fut attiré par l'OAS ….
Philippe Tesson en fut le dernier rédacteur en chef et le bonhomme pas forcément de gauche accompagna le déclin du journal et en 1974 pour fonder le Quotidien de Paris (voir plus bas)
Nous étions tellement accro à l'actualité qu'à l'époque l'achat du Monde le Soir, n'empêchait pas d'acheter un autre quotidien le matin. L'Huma et ou Combat.
Combat par son refus du ni droite, ni gauche, laissait passer des articles publiés nulle part ailleurs.
Le début d'un certain confusionisme.
On y trouvait souvent les échos d'un certain Club de l'Horloge, jeunes gens d'extrême droite promis à un brillant avenir, ou ceux de ténors du moment de l'extrême gauche (?) qui pour beaucoup deviendront des "nouveaux philosophes" (?).
A oui, rappelons pour anecdote que le propriétaire de Combat dans les années soixante, était Monsieur Henri Smadja, le tonton d'Isabelle Balkany …..
Confusion ?
Mais lisez par vous mêmes cet article qui outre son parfum de "déjà vu" nous raconte les péripéties de l'élection de Bordeaux en 1970 de Jacques Chaban Delmas et les ralliements à sa candidature, déjà, la crise et l'éparpillement de la gauche dans la dite ville.
Un article de Jean Savard journaliste et professeur de l'université de Lille, affirmant devant l'absence d'alternative à gauche, la candidature de Jean Jacques Servan Schreiber, l'étoile montante du centre gauche contre Jacques Chaban Delmas, qui se fracassera, obtenant 16 % contre le maire sortant.
Pour en revenir à l'article, il est écrit dans dans un style aujourd'hui incompréhensible ou nos deux amis Foottit et Chocolat se demande encore ce qu'ils allaient faire dans cette ….. galère !
Bien sûr ce n'est pas directement de nos deux compères qu'il s'agit, mais cela montre que 50 ans après leurs morts, la réputation du duo était toujours vivante à travers la prose de ce journaliste, pour illustrer un autre cirque, le cirque électoral.
Une autre histoire.
Merci à toi Michel et amis lecteurs, n'hésitez pas dans vos ballades de bric et de broc à chercher des traces du passage de Foottit et Chocolat.
A bientôt !