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LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax : un collectif contre le projet veut réveiller la métropole bordelaise

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LGV Bordeaux-Toulouse et
Bordeaux-Dax : un collectif contre le projet veut réveiller la
métropole bordelaise

 Jean-Pierre Lefèvre, le président de Pourquoi Pas, Martine Descoubes, la secrétaire de l’association, et Denise Cassou, la porte-parole des associations anti-LGV de Gironde. © Crédit photo : Jean-Denis Renard / “Sud Ouest”
Par Jean-Denis Renard – jd.renard@sudouest.fr – 

Un nouveau collectif anti-LGV se met en place dans l’agglomération bordelaise pour y dupliquer les oppositions qui se font entendre sur les tracés Bordeaux – Toulouse et Bordeaux – Dax. Sa réunion constitutive se tenait ce lundi 21 mars

Ils se sont comptés à peu près deux cents, le 13 décembre, à battre le pavé devant l’hôtel de Région de Bordeaux pour manifester leur refus du Grand projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO), alors que les élus néo-aquitains votaient le financement des liaisons à créer entre Bordeaux et Toulouse d’un côté, Bordeaux et Dax de l’autre. « Il y avait essentiellement des gens venus des territoires. Très peu de Bordelais, alors que tout le monde est concerné par la LGV. C’est une question de démocratie qui va d’ailleurs se traduire sur les impôts », développe Jean-Pierre Lefèvre, le président de l’association bordelaise Pourquoi Pas.

Non à la LGV

C’est dans le but de susciter une mobilisation citoyenne au cœur de la capitale régionale qu’un collectif tenait sa réunion constitutive, ce 21 mars à l’Athénée de Bordeaux. Une cinquantaine de personnes s’étaient déplacées, des militants de Bordeaux en Luttes, Ensemble ! et Attac, comme des membres des associations anti-LGV du sud de la Gironde. Une première réunion de prise de contacts s’était déroulée le 14 février, avec la participation d’adhérents de Europe Ecologie Les Verts, de La France Insoumise, de Greenpeace… Dans les rangs, on escompte aussi des convergences avec Trans’Cub et la Sepanso.

Le collectif souhaite relier la lutte contre le GPSO à la promotion des « transports du quotidien », ces mouvements pendulaires qui amènent chaque matin des dizaines de milliers d’actifs vers la métropole. « Les moyens ne sont pas à la hauteur, on le voit bien avec ce serpent de mer du RER métropolitain. Il y a pourtant des solutions. Si on transférait les milliards du GPSO, on y parviendrait », veut croire Bernard Couturier, qui émarge chez Ensemble !

Vers le tribunal administratif de Toulouse

Le collectif a reçu le prompt renfort de Denise Cassou, la figure historique du combat contre le projet de ligne à grande vitesse dans le Sud Gironde. La porte-parole du collectif Vigilance LGV Gironde fustige l’attitude de Jean-Luc Gleyze, le président du Conseil départemental de la Gironde, qui a toujours clamé son refus du projet. Pour Denise Cassou, il est maintenant coupable de cultiver l’ambiguïté. « Quoi qu’il en dise, il participe au financement du GPSO », accuse-t-elle en faisant référence à un document présenté par l’État, qui liste le Conseil départemental parmi les collectivités contributrices.

Non à la LGV collectif Bordeaux Métropole

Le collectif donne rendez-vous à ses sympathisants le 30 avril prochain pour un meeting anti-LGV dans la grande salle de l’Athénée de Bordeaux. D’ici là, un nouveau front se sera probablement ouvert sur le volet juridique du dossier. Les opposants projettent de saisir le tribunal administratif de Toulouse, la ville d’Étienne Guyot, le préfet d’Occitanie qui coordonne les avancées du GPSO. C’est une attaque contre le plan de financement qui se dessine, « une guérilla qui va durer des années » veulent croire les opposants. Ils espèrent que, d’ici là, l’Europe aura douché les espoirs des promoteurs de la LGV. Le GPSO est en concurrence avec d’autres projets d’infrastructures pour obtenir près de trois milliards d’euros, soit 20 % des 14,3 milliards d’euros à engager.

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